Avec cet outil numérique, l’Aract accompagne les PME dans leur transformation digitale en simulant avec les salariés de nouvelles organisations du travail, de nouveaux flux de travail et de données (par exemple, pour schématiser les évolutions de flux de workflow). Par cette simulation, l’identification des avantages et inconvénients de différents scénarios de réorganisation de l’entreprise se réalise avec le regard et des échanges entre les différentes parties prenantes de l’entreprise (direction, encadrement, salariés et élus du personnel). Le cahier des charges ainsi conçu prend en compte autant les questions de qualité du service ou du produit que la qualité du travail réalisé.

Quel intérêt de mobiliser cet outil ?

Pour garantir le succès d’une transformation digitale, la participation des salariés (encadrants et non encadrants) comme acteurs de la conception est essentielle selon l’Aract. En effet, les transformations digitales (robots, technologie sans contact, travail à distance, …) engendrent des changements importants sur les flux et les besoins en aménagement de locaux, les interactions dans les équipes et avec les services et les régulations au sein des collectifs de travail ou avec la hiérarchie, le contenu du travail et les marges de manœuvre, la circulation des informations et les processus de décisions… Simuler ces changements avec les utilisateurs et concepteurs, cela permet d’élaborer des cahiers des charges plus proches des besoins opérationnels. La simulation est un vrai levier de conception.

Comment fonctionne la table numérique ?

Concrètement, la table interactive fait intervenir des technologies numériques (RFID) et analogiques. N’étant pas tactile, les interactions sur l’outil se font par l’intermédiaire d’objets dit tangibles également appelés « avatars » que l’on peut manipuler. Il peut tout aussi bien s’agir de personnages pouvant représenter les salariés ou usagers de la zone de travail, que d’objets représentant les éléments de la situation de travail : outil, machine, palette, chariot, véhicule… ou des données, des circuits d’information, des processus, des flux…Les objets avec lesquels on souhaite interagir, ou que l’on souhaite voir intervenir, sont tagués avec des puces RFID qui permettent leur identification et leur détection sur la table permettant ainsi de collecter différentes données : déplacements (temps et fréquence), zones d’occupation, nombre d’interactions entre avatars. Cela permet ainsi de représenter les trois principaux flux : de personnes, de matière et d’information.

Ces données peuvent aider à évaluer deux scénarios et faciliter la prise de décision. Dans le même temps, les fonctions prévues sur l’outil permettent d’enregistrer, sauvegarder les séquences de simulation qui peuvent ainsi être rejouées pour une exploitation a posteriori ou dans un objectif de présentation à des personnes n’ayant pas participé aux simulations.

Vous avez un projet qui nécessite l’usage de la table interactive ?

L’équipe de l’Aract Occitanie est à votre écoute pour vous accompagner dans votre réflexion grâce à cet outil de simulation.